LA LÉGENDE DE LA FEMME DU CHASSEUR ET DE LA REINE DES ELFES
Cette légende est issue des Traditions Celtiques
La période Celte correspond à l’âge de Fer Nordique entre 400 et 800 avant notre ère...
La vie calme et paisible de cette charmante petite famille se brisa pour la première fois au cœur d’une tempête un soir d’automne sombre comme la mort. Le vent violent, la mer en colère et l’orange se déchaînant comme de vieux complices, arracha avec douleur, des bras d’une mère, femme de chasseur, ces deux fils aînés qui disparurent alors que la tempête faisait rage et ne revinrent jamais de la mer. C’est avec peine et douleur qu’à la fin de l’automne, le chasseur laissa sa femme, affligée par la perte de ces fils, pour aller en forêt chasser le gibier, en prévision de l’hiver qui avait déjà signalé ces intentions de revenir sous peu, par des nuits glaciales et quelques flocons. Le chasseur regarda le ciel et dit à sa femme, ce soir dame la lune est restée cachée mais avant qu’elle n’ait atteint toute sa rondeur, je serai de retour. Il embrassa tendrement sa femme et son jeune fils et s’en fut vers l’immense forêt ne se retournant qu’une fois à mi-chemin comme il en avait l’habitude, pour saluer sa femme sachant qu’elle le regardait toujours et ce jusqu'à ce qu’elle le perdre de vue. Mais la pauvre femme regardait s’éloignée son mari pour la dernière fois car il ne revint jamais de la forêt. Avant que la lune n’ait atteint son premier quartier, il fut pris dans un blizzard si soudain, que même le meilleur chasseur de la contrée qu’il était n’avait pu le prévoir ni s’en sortir. Personne ni même les plus vieux chasseurs n’avaient vu de tempête si forte que cette nuit-là.
La femme se retrouva seule avec son jeune fils, malheureuse de la perte de ces fils et de son mari. Inquiète des minces réserves de nourriture. Elle savait qu’elle et son fils ne pourraient passer l’hiver avec si peu pour se nourrir. La femme pleurait à chaudes larmes, son fils blottie au creux de ces bras. Mais elle savait aussi que l’amour qu’elle avait pour ce petit rayon de soleil lui aiderait à trouver une solution.
Par une nuit d’hiver, d’un froid polaire on frappa à la porte. La femme, surpris que quelqu’un puisse oser s’aventurer par une nuit si glaciale, alla ouvrir et aperçu une toute petite femme vêtue de satin blanc portant dans ces bras, une minuscule enfant. Aidez-moi je vous en supplie, bonne dame? Demanda la petite femme, sans quoi mon enfant et moi mourrons de froid, insista-t-elle. La femme du chasseur sans hésiter les fit entrer. Il est un temps pour réfléchir et un temps pour agir pensa la femme du chasseur. Oubliant ces maigres réserves de nourriture, elle prépara, à la petite femme, un modeste mais très bon repas, elle saisit le minuscule bébé, envelopper de soie verte, tout affaiblit et tremblant de froid, elle le nourrit comme son propre enfant et installa la minuscule fille dans le berceau tout contre son fils pour qu’elle soit bien au chaud.
Vous aurez un gîte, chaud et confortable pour la nuit dit la femme du chasseur à la petite femme. Au petit matin à la surprise de la femme du chasseur. La petite femme avait disparue. Elle avait quitté la chaumière sans faire de bruit. La femme du chasseur se pencha au-dessus du berceau de son fils. La minuscule fille dormait toujours à point fermé blotti tout contre son fils, qui dormait lui aussi, paisiblement. Tous deux avaient ainsi très bien protégé du froid, La femme du chasseur alla vers la petite pièce qui servait de cuisine, qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit une table bien dressée, du pain doré, du lait de chèvre, du beurre et du miel pour le petit déjeuner ainsi qu’un gigot d’agneau embroché sur le feu de bois. Des bûches avaient également été placées près de la cheminé. Un peu plus loin sur une petite table d'appoint; deux piles de vêtements neufs en tricot de laine et en soie brodée, pour les enfants. Des vêtements de petite fille et des vêtements de petit garçon. Émerveillée, la femme du chasseur inspecta soigneusement la qualité des vêtements et pensa: Se ne peut-être que les Elfes qui aient fabriqué ces vêtements. Une broderie si fine et un tricot si parfait. La femme du chasseur pensa alors il est un temps pour réfléchir et un temps pour agir. J'élèverai, nourrirai et aimerai ces deux enfants comme s’ils étaient tous deux miens, sans différence aucune. A partir de ce jour on ne connut plus la misère dans la petite chaumière, l'hiver de disette qui s'annonçait fût un hiver d'abondance et de bonheur. Les enfants poussaient comme des plantes au soleil, la petite fille avait le teint rose et les yeux vert émeraude, le petit garçon avait les cheveux roux de son père et de belle joue ronde. Dans la chaumière et dans le cœur de la femme du pêcheur, renaissait le bonheur.
L’hiver tirait à sa fin, et le printemps revint enfin. Un soir au soleil couchant la femme du chasseur attablé avec les enfants entendit frapper à la porte. Elle alla ouvrir et qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle vit la petite femme tout de satin vert vêtu. Bonsoir! Bonne dame, je reviens chercher ma fille et te demande de me suivre avec ton fils la haut dans la montagne. Ne crains rien, je suis la Reine des Elfes et puis t’assurer que tu seras de retours bientôt. Il est un temps pour réfléchir et un temps pour agir pensa la femme du chasseur. Sans perdre un instant elle enfila un vêtement chaud, prépara un baluchon avec des petits pains dorés du beurre et du miel. Elle y ajoura quelques vêtements pour les enfants, enveloppa son fils dans un lange et elles partirent pour la montagne, les enfants blotties bien au chaud dans les bras de leurs mamans. La reine des Elfes guida la femme du chasseur d’abord à travers une forêt sombre, puis elles gravirent la montagne. À mi-chemin, une série de buisson épineux entrelacés se démêlèrent, au contact de la fine main de la reine des Elfes, laissant paraître une porte de fer garnit de liane. La porte s’ouvrit lorsque la reine des Elfes eu récitée quelque vers. Une fois qu’elles eurent franchit la porte, buissons, herbes, et liane reprirent leur place comme si jamais personne n’étais jamais passé par là. La femme du pêcheur se laissa guider à travers une forêt luxuriante. La femme du pêcheur profondément ému devant tant de beauté ne savait pas devant quoi s’émerveiller, le spectacle qui s’offrait à elle était magique. La Reine des Elfes lui fit remarquer que les Elfes ne vivaient que pour embellir et prendre soins de la nature. Chacun s’afférait à la tâche dans la joie en chantant et dansant. Cela ressemblait beaucoup plus à une fête qu’a une besogne. La femme du chasseur fût reçue comme la grande dame qu’elle était. Sa générosité et son hospitalité furent soulignées par une grande fête, accompagnée d’un somptueux repas digne d’une reine. Lorsque vint le temps pour la femme du chasseur de rentrer chez elle, la Reine des Elfes lui offrit trois cadeaux: Le premier était un chaudron de fonte magique qui leur donnerait, à elle et son fils, de la nourriture jusqu'à la fin de leur jour. Le deuxième était une dague d’argent qui lui indiquerait toujours la bonne herbe à couper pour guérir, qu’elle que soit la maladie. Le troisième était un talisman en or, que la Reine des Elfes brisa en trois. Elle en offrit un à la femme du chasseur, le deuxième morceau fut installé sur une mince liane au coup de l’enfant, le troisième fut conserver par la Reine des Elfes et elle dit à la femme du chasseur: Grâce à ce talisman ni toi ni ton fils n’aurez jamais de maladie ou d’os brisés. De plus si tu as besoin de quelque aide que ce soit, il ne te suffit qu’a pensé à moi en frappant le talisman trois fois et à l’instant même, je serai là pour t’aider.
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